Cette semaine, je vais vous parler de la toute récente sortie du deuxième tome de l'adaptation BD de la succesfull série "Les Chevaliers d'Emeraude", du gros dossier en perspective (-:

Pour ceux qui ne connaissant pas l'histoire qui porta le fabuleux succès de cette série fantastique qui vit d'abord le jour sous forme de roman, rappelons très vite... Après de longues, très longues années de paix, Amecareth, empereur noir, menace d'envoyer ses armées envahir Enkidiev, danger que prédit heureusement le magicien Elund, convaincant dès lors le roi Emeraude Ier de former les chevaliers d'Emeraude, de puissants magiciens capables de sauver le royaume.

Le très médiéval Tiburce, qui dessina notamment la sublime série Gorn, a su avec élégance mettre en images cette série féerique, qui saura en séduire plus d'un. Les décors soignés, le souci du détail, mais surtout la vigueur qui se dégage de son trait unique, auront su parfaitement donner vie à la célébrissime série d'Anne Robillard, sauront séduire même les plus irréductibles. Si l'on se doit toutefois de noter parfois des couleurs un peu hésitantes, le travail de Tiburce reste absolument remarquable.

Alors, s'il faut tout de même avouer qu'on manque parfois de se perdre dans la multitude de personnages dont il nous faut ingurgiter l'identité, ce tome I dont l'action n'est pas encore à son comble, s'avère fort utile pour s'approprier l'histoire (chose louable pour les non initiés à la série, comme moi, qui pourront tout de même comprendre en peu de temps les bases du récit), avant un tome II vénérable, dont le dynamisme rayonne et dont la force du récit n'a de cesse de nous emporter.

Bon point pour Robillard, qui a su, avec dextérité, adapter son petit chef d'oeuvre fantastique et ovation pour Tiburce, qui manie toujours aussi admirablement l'art de faire rêver !

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Et hop ! Pour terminer cet article comme il se doit, un petit gribouillis :

PS : Hi ! Vous avez vu ! Après multiples bidouillages, j'ai enfin réussi à enlever le contour gris tout moche qui s'invitait autour des images  (-;

 Et puis si tu t'ennuies :   Il y a mon jeu de l'été, pour prendre les manettes du blog pendant les vacances :)

© illustration Soledad Bravi

« Restons calmes » nous ordonne Soledad Bravi dans son nouvel album. Si je me dois de reconnaître que ses dessins pour le magazine Elle ont toujours quelque chose de plaisant, dont les point forts sont sans nul doute l’originalité et l’inventivité, je m’avoue très déçue par cette BD toute neuve.

© illustration Soledad Bravi

Restons calme donc, nous dit-elle, devant un clair problème de consistance. En effet, on a affaire dans cet ouvrage à une très grande disparité, en passant d’un travail soigné et qui reste néanmoins tout à fait dans l’esprit et le trait reconnaissable et plaisant de la parisienne, à des passages à mon sens bâclés et dénudés de tout charme.

© illustration Soledad Bravi

Certes, tout ce charme du trait de Soledad réside dans sa spontanéité omniprésente, cette vivacité et cette fraicheur jeune et dynamique, qui nie parfois à bon escient les proportions. Mais Bravi ferait bien de prendre garde à ne pas en abuser, au risque de tomber dans l’excès et de décevoir les lecteurs qui en auront pour leur argent (15€ pour du remplissage de page et des vignettes parfois vraiment difformes me semble un prix un peu exagéré) et surtout qui se sentiront trahis par une couverture manifestement pas à la hauteur du contenu qu’elle abrite.

© illustration Soledad Bravi

Enfin, si l’humour, c’est très subjectif, je passerai par conséquent outre le fait que je n’ai pas ri, je voudrai tout de même citer l’incohérence du fil du récit, qui part un peu dans tous les sens si vous me permettez l’expression. Si ce genre de procédé peut s’avérer plaisant sur des petits albums fondés sur ce principe de l’absurdité (et si des maîtres s’y sont déjà cassé les dents sans grand succès : Astérix « Le ciel lui tombe sur la tête »), sur un pavé de 131 pages comme Soledad nous le présente, c’est très vite assommant.

© illustration Soledad Bravi

Alors si je salue tout de même le travail de l’artiste, car à défaut de grandiloquence, elle nous en offre néanmoins ici et là quelques très belles planches qui sauraient rappeler à ceux qui en douterait que Soledad Bravi reste, malgré cette fausse note, une artiste à saluer, j’ajouterai également que si ce livre n’est clairement pas destiné à plaire au monde entier, j’ai l’intime intuition qu’il saura tout de même en charmer certain, qui saurait bien se reconnaître un peu, beaucoup, passionnément dans cette aventure un peu spéciale et en soi dès lors, comblés.

© illustration Soledad Bravi

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Je vous l'avoue, ça me fait toujours beaucoup de peine de devoir écrire une critique négative, mais il faut dire ce qu'il est, et je n'aime pas quand tous les magazines encensent un/e auteur/e pour pas grand chose au final, en en laissant d'autres sans un mot, quand ils le méritent parfois plus. J'ajoute qu'il s'agit de mon avis personnel, et j'espère ne blesser personne. J'ai essayé d'être la plus constructive possible...

© illustration Soledad Bravi

Plein de bisous et de bulles de savon à tous !

Et puis si tu t'ennuies :   Il y a mon jeu de l'été, pour prendre les manettes du blog pendant les vacances :)

© illustration Marlène de Alotoftralala

Oui attention attention, LE livre de l'année pourrait être très très bientôt entre vos petites mains tremblantes de joie ! Il s'agit bien sûr d'un livre de la merveilleuse, la sublime, l'extraordinaire Marlène de Alotoftralala, dont nous verrons sur papier les géniales aventures des héros du quotidiens.

Les héros du quotidien, c'est ce mignon feuilleton, tantôt drôle, tantôt attendrissant, et tantard les deux, qui dépeint la vie de Mr (et Mme) Tout-Le-Monde avec un regard plein de douceur et de tendresse, de bonheur, de fraicheur et de bonne humeur.

Tiens, j'en ai pris un extrait sur le blog de Marlène (blog à découvrir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait pour toi), pour que ceux qui ne connaissent pas encore puissent un peu voir à quel point c'est mignon et joli.

© illustration Marlène de Alotoftralala

L'album fait 64 pages, avec un tiers d'inédits et tous les dessins sont repris ! Voilà des images de la petite merveille en question :

© illustration Marlène de Alotoftralala

...et l'intérieur, tout aussi fantastique :

© illustrations Marlène de Alotoftralala

Marlène le dédicacera au stand Amilova, à la Japan Expo, jeudi 5 juillet et dimanche 8 juillet (premier et dernier jour du salon donc). Pour tout ceux, comme moi, qui ne pourrons pas s'y rendre il faudra attendre un peu (2013), pour pouvoir découvrir ce merveilleusissime album (je ne l'ai pas encore vu, mais ça ne fait pas l'ombre d'un doute).

Mais celle qui en parle le mieux, c'est encore Marlène elle-même, alors n'hésitez pas à lire son petit article !

Plein de bisous et de bulles de savons !

La mer peut éclabousser nos joues, comme des larmes d’émotion. A la lecture de ce roman, certes, pas le meilleur que j’ai lu, mais d’une rare intensité, j’ai plongé dans un univers duquel je suis totalement étrangère. Les barres et les tours, ces jeunes qui ont eu le seul tort de ne pas naître au bon endroit, et pour qui certain la volonté de s’en sortir est plus présente au sein de leur cœur que pour beaucoup d’entre nous. Une histoire émouvante où la poésie des sentiments de malheur, de bonheur, d’amour et d’amitié, entremêlés dans une parfaite cacophonie dont l’effet est la plus vive émotion, se mêle avec la dureté de l’environnement que constitue le décor du récit : sombre, triste, empli de barrières quasi infranchissables et de coups durs, où l’espoir perdure malgré tout comme un léger rayon de soleil qui viendrait éclairer un jour de pluie. Loin du documentaire noir qui pourrait dépeindre les cités tels qu’elles sont dépeintes  à la télévision, Dominique SAMPIERO nous invite dans une ballade tranquille dans ce quotidien d’une fragilité extrême et pas si délictueux qu’on le prétend, où les comportements de délinquants et les méchantes paroles deviennent un bouclier contre la misère et le désespoir qui encercle ces jeunes, qui eux aussi ont des rêves, qui eux aussi veulent faires des choses. Un quotidien dont la mer est le témoin, dont la mer est le miroir de toutes les émotions.

S’il est difficile d’écrire un beau roman dans un tel contexte, en s’affirmant d’une fine crédibilité, la lourdeur des mots pourra alors avoir raison parfois de la beauté du texte, l’auteur nous offre pour cette histoire, une des plus sublime de sentiment est d’humilité, au moins une chute bouleversante qui arrive si vite et si brusquement qu’elle saura même arracher à nos yeux quelques gouttes d’écumes…

Et un petit gribouillis en prime, avant de vous souhaiter une très belle journée !

article publié pour la communauté de Denis et Fabienne, Lectures Partagées

J'ai finallement succombé à l'appel désespéré des superhéros d'Avengers. Il y a bien un tas de films français qui aurait mérité un petit coup de main, mais les potes de chez Avengers deviennent un tel effet de mode : pour comprendre, il faut voir. Je suis venue, j'ai vu, et j'ai été corrompue.

J'avais déjà encensé dans mes dernières critiques Thor et Captain America, je ferai de même pour les A.

A coup d'humour explosif et excellentissime comme seul Marvel sait le manier sans se brûler, de scènes d'action formidablement orchestrée avec la virtuosité qu'on leur connaît, et parfaitement disséminées tout au long du film avec ça, Marvel a donc finit de me convaincre : les super héros (surtout quand ils se révèlent parfois être des "super-zéros") c'est toujours in.

En passant par l'excellence qui se dégage du casting, l'explosion visuelle de la 3D (il faut l'admettre, même quand on est un peu réfractaire, comme moi, à cette drôle de science) mais aussi la preuve que "super" ne rime toujours pas avec "prétention", ce film, joliment brodé est encore une réussite (ça en serait presque énervant) pour Marvel et compagnie.

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Et puis pour l'occasion, tiens... Je m'imice dans la bande...