Vous vous souvenez de Jack White ? Ce drôle de bonhomme complètement délirant qui chantait au sein des White Stripes, The Raconteurs ou The Dead Weather.
Vous savez, là... Ce drôle de monsieur qui était le fondateur d'une entreprise complètement loufoque, gigantesque et dont la folie n'a pas de limites.
Pour tous les nostalgiques, ou ceux qui seraient passé à côté de ce conte de fées un peu cynique, la petite chronique vous réactualise, à l'occasion de la sortie de son nouvel album, dans lequel il chante avec 2 groupes. Un de filles. Un de garçons. Encore une histoire très spéciale qu'est celle de Blunderbuss.
Jack White c'est donc ce chanteur, à la productivité aussi grande que le nombre de groupes auxquels il prends part. Et puis un jour, le voilà qui achète un entrepôt. Banal me direz-vous. Mais certainement pas autant que ce qu'il y entrepose. Un amas de désordre et de bric-à-brac, caverne d'Ali Baba à laquelle il manque certainement les couleurs. Reflet de White en somme.
Très vite Mr White sait se montrer visionnaire. Il engage de bons copains pour rééditer les vieux 45 T des Whites Stripes. Ceux qu'on ne trouve plus nul part.
Ces 45T il faut les vendre. Alors il ouvre une boutique. Et il vends les 45 T.
Rapidement, Mr White sait se montrer innovant, alors le studio qu'il a développé pour lui, il l'ouvre à d'autres artistes dingos et tout aussi barjos. Third Man, le délire labellistique de Jack prends tout son sens.
Jack White ne s'arrête pas là. Sa démesure n'a pas de limites. Comme il est ambitieux, il ouvre carrément une petite salle de concert. Enfin... 200 places quand même.
Comme Mr Jack est inventif, il a l'idée de jumeler sa salle de concert à une petite cabine d'enregistrement. Unique. Et surtout très astucieux / audacieux.
Comme Mr White est entreprenant, il inaugure un studio photo et un bureau de graphisme qui signeront la communication du label toujours en forme. Ingénieux, White mène toute une petite entreprise, sur le fil de sa pensée, dans un décor de délire fantastique. L'aventure semble bien être une sorte de remake moderne et qui se permet tous les excès, de Charlie et la Chocolaterie.
Comme Jack White est définitivement fou, il décide de créer le "rolling record store", le train de la chocolaterie, soit un bus qui se promène dans le pays. Un disquaire itinérant en somme.
Et comme White est un génie (de la folie), il s'accapare à la création de 45T plus originaux les uns que les autres : parfumés, gigognes, phosphorescents, fluos, qui tournent à de drôles d'allure... L'imagination de la confiserie White n'a pas de limites.
L'histoire de White résume parfaitement sa musique : délirante ; loufoque ; gigantesque ; visionnaire ; innovante ;ambitieuse ; originale ; entreprenante ; folle ; géniale et surtout délicieuse.
Une belle histoire riche en saveurs, en goût et croustillante avec ça, qui devrait finir de convertir tous les plus irréductibles de succomber aux charmes du tout aussi charmant Blunderbuss.
En tout cas, moi, je suis conquis !
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